Steeple, la plate-forme qui révolutionne la communication interne
Combien de temps passez-vous chaque jour au boulot ? Si vous répondez trop, c’est sans doute que la solution développée par Steeple n’a pas franchi les portes de votre entreprise. Commercialisé depuis 2017, la plate-forme révolutionne la communication interne. Comment ? Tout simplement en remplaçant le bon vieux tableau d’affichage surchargé et jamais à jour, que personne ne prend plus la peine de consulter, par un tableau digital, tactile, interactif, visible depuis la machine à café, mais également consultable depuis votre PC, votre tablette ou votre smartphone. Vous êtes désormais au courant des dernières embauches, de l’article de presse consacré la veille à votre société, des communiqués de votre CE, de la proposition d’un collègue de monter un groupe pour préparer le prochain marathon, des annonces de covoiturage…bref, de la vie de votre communauté !
Steeple aide à créer et entretenir le sentiment d’appartenance à sa communauté de travail.
Pour Jean-Baptiste de Bel Air, « en facilitant la communication, l’échange, Steeple aide à créer et entretenir le sentiment d’appartenance à sa communauté de travail. » Mais pourquoi est-ce si important ? « Les entreprises ont imaginé des solutions pour leurs clients, développé des marchés…en oubliant souvent de s’occuper de leurs collaborateurs, ou en ne sachant pas comment le faire. Résultat : elles ont peut-être des clients, mais pas toujours des salariés. Actuellement, un jeune âgé de 18 à 30 ans reste 18 mois dans l’entreprise qui l’a embauché .» Pour attirer et retenir les collaborateurs, faut-il réenchanter le monde du travail ? Sans doute. « Les jeunes embauchés veulent faire partie d’une aventure, se sentir impliqués dans la vie de leur entreprise qu’il souhaite transparente, connaître leurs collègues, vivre des choses ensemble. Lorsque les gens se sentent bien dans une entreprise, non seulement ils y restent, mais ils sont aussi plus créatifs, plus productifs. »
Une histoire de rencontres
L’aventure de Steeple commence à Rennes en 2014. Jean-Baptiste (tout juste sorti de l’ESC) et Nicolas (fraîchement diplômé de l’INSA) se lient d’amitié et entreprennent d’améliorer la communication -perfectible à leur sens- entre élèves du master qu’ils préparent tous deux. « Diplôme en poche, on s’est dit qu’on pouvait peut-être développer notre idée, créer une société, se souvient Jean-Baptiste qui dit avoir attrapé très vite le virus de l’entrepreneuriat. » Steeple voit le jour en 2015.
Pendant 18 mois, hébergés à l’incubateur de l’ESC, les deux amis travaillent les fonctionnalités de la plate-forme collaborative disponible sur tablette, PC, smartphone. Mais Steeple ne décolle pas.« Nous ne comprenions pas ce qui bloquait. »2015 et 2016 sont des années difficiles –«nous n’avions pas de grandes prétentions culinaires, sourit Jean-Baptiste, les pâtes nous allaient bien, mais il fallait quand même gagner un minimum d’argent pour manger. » Jusqu’à ce qu’un dirigeant leur dise « venez voir comment on communique chez nous », en leur présentant son tableau d’affichage. Ce bon vieux tableau d’affichage, « ni moderne, ni interactif, mais bien là, près de la machine à café, sous les yeux de tout le monde ! Pourquoi ne pas installer Steeple sur un écran, tactile qui plus est ? Pourquoi ne pas transformer le tableau d’affichage en un outil moderne, simple à utiliser, auquel tout le monde aurait accès, quel que soit son poste et sa fonction dans l’entreprise ? »
Le temps s’accélère : le premier écran est installé trois mois plus tard. Steeple passe de 2 à 15 collaborateurs aujourd’hui, génère un CA d’1 millions d’euros en 2018, « sans levée de fonds, ce dont nous sommes fiers », fidélise plus de 200 clients, de la petite entreprise au grand groupe comme Leclerc ou Orange.
Et Rennes dans tout ça ?
« J’ai atterri à Landerneau après une enfance passée en Pologne, raconte le président de Steeple. Puis j’ai vécu à Paris. Je n’aime pas beaucoup la vie parisienne, mais il faut bien y aller de temps en temps… Rennes, c’est l’entre deux parfait, entre Paris et Landerneau. Je trouve très bien que Steeple grandisse à Rennes, dans un environnement favorable. Nous y avons été accueillis dans des lieux qui sont des bouillons de partage, à l’ESC d’abord puis au Village by CA à la Courrouze et au Mabilais. Cohabiter avec des gens qui se posent les mêmes questions que nous, échanger, grandir ensemble, c’est une chance. » Quel avenir pour Steeple ? « Un déploiement national cette année, puis international en 2020, en commençant par les pays frontaliers. » On imagine le tableau.
- En savoir + : steeple.fr
Steeple a récemment bénéficié du Pass French Tech, qui soutient les entreprises en hypercroissance.