Victoryus

Victoryus, à Rennes on gagne des marchés publics pour vous

Rencontre avec Gregory Pacaud, président et co-fondateur de Victoryus

L’entreprise rennaise accompagne des PME dans leur réponse à des appels d’offre de collectivités. Elle s’appuie pour cela sur une méthode et une forte expertise, qu’elle souhaite maintenant essaimer dans toute la France.

« La commande publique représente 200 milliards d’euros par an » ! Un chiffre impressionnant qui n’a pas échappé à Gregory Pacaud. Cet ancien responsable de bureau d’étude chez Véolia a créé l’entreprise Victoryus, qui « aide les entreprises à gagner des marchés publics ». Associé à Françoise Lesimple et Olivier Giraud, son but est d’accompagner « les PME », qui sont souvent « éloignées des appels d’offre par manque de temps et de savoir-faire ». Si ces entreprises représentent 99% des sociétés françaises, elles ne captent en effet que « 32% du marché ». Cette manne publique est pourtant colossale, car elle représente à elle seule « 10% du PIB » d’après le chef d’entreprise. De quoi faire vivre bon nombre de petites structures.

Gregory Pacaud, président et co-fondateur de Victoryus

Un coaching à toutes les étapes de l’appel d’offre

Encore faut-il détecter les appels d’offre et les remporter. Leur mise en place est pourtant publique, les collectivités étant obligées de passer par ce système dès qu’un contrat dépasse les 40 000€ HT. Pour en remporter un maximum, Victoryus fait un premier travail « qui permet de cibler les marchés » sur lesquels l’entreprise accompagnée « a des chances ou de l’intérêt ». Il faut aussi trouver un appel d’offre qui correspond « aux ressources économiques » de la PME, pour ne pas qu’elle se retrouve dépassée. Pour plus de la moitié de ses clients, le Président de Victoryus calcule également « leur optimum économique ». C’est à dire le prix idéal de leur offre « pour être compétitif mais aussi dégager de la marge ». Enfin, pour les marchés les plus importants, Victoryus propose « un coaching sur la négociation lors de leur oral ».

Vers un réseau national d’indépendants

Après avoir passé 20 ans chez Véolia, Grégory Pacaud a débuté cette activité seul. Jusqu’à cette année 2019 où il a choisi de « s’associer avec 2 rennais ». L’objectif du trio est désormais de « développer un réseau national d’indépendants » qui vont pouvoir « faire le même travail » d’accompagnement. L’entreprise restera néanmoins basée à Rennes. Une implantation qui ne doit rien au hasard car le Président de la jeune société voit « la Bretagne comme une terre d’entreprises ». La force du territoire ? « Sa capacité à développer du réseau facilement, à exporter ». Un choix renforcé par « la qualité de vie » dans la capitale bretonne, ainsi que « la mobilité » rendue plus simple grâce à la nouvelle ligne TGV.

Un coup de pouce de la Métropole rennaise

Pour mettre en place Victoryus, les 3 associés ont bénéficié d’un accompagnement de Citédia. Le gestionnaire leur a ainsi « proposé d’intégrer leurs locaux » explique Grégory Pacaud, en l’occurrence la pépinière d’entreprise Orchis. Cet immobilier a joué un rôle pour la société. Ayant peu de ressources au démarrage, elle a ainsi bénéficié d’un « cadre de travail intéressant » pour recevoir clients et futurs franchisés. Un coup de main de la Métropole de Rennes qui permet aussi de côtoyer d’autres entreprises, avec « un brassage qui est une réelle source de diversité, de richesse ». En tout, elles sont une trentaine dans la pépinière du Rheu, avec des activités que les associés « n’auraient pas soupçonné ». Globalement, ces locaux permettent donc de « donner une meilleur image » de Victoryus.

Derrière l’accompagnement, de l’humain avant tout

Avec tous ces atouts, l’avenir s’annonce florissant pour la jeune entreprise, créée en juin 2019. En effet, 6 mois après sa création, elle compte déjà 2 franchisés indépendants dans son réseau. Son objectif est de continuer à l’étendre dans les mois qui viennent, sur tout le territoire national. C’est pourquoi un appel est lancé aux individus ayant le profil et voulant « aider des entreprises ». Car, comme le rappelle Grégory Pacaud, c’est là que se situe l’ADN de Victoryus. Quand un marché public est remporté il y a « de la fierté mais aussi de l’émotion ». Ce succès permet parfois de « remettre des boites sur pied », tel le premier client du Président de la société, qui a « triplé son chiffre d’affaire en 18 mois ». Un accompagnement qui « a créé des liens », le PDG de l’entreprise en question étant désormais « plus qu’un client, un copain ».

www.victoryus.pro

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