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12 conseils pour valoriser ses expériences et sa formation en entretien

Un bon CV ne suffit pas, il faut se préparer à l'entretien d'embauche

Votre curriculum vitae aura beau être bien rempli, présenter sa formation et ses expériences sous leur meilleur jour n’est pas forcément évident une fois face au recruteur. Pour bien préparer votre entretien d’embauche et vous démarquer des autres candidats, voici 12 conseils.

Que cela soit pour un stage, un emploi en alternance, un job d’été, un CDD ou un CDI, réussir sa présentation et valoriser son parcours dans un temps imparti n’est pas toujours simple. Voici des astuces qui vous aideront pour tout type d’entretien de recrutement :

1. Sélectionnez les informations à mettre en avant

Vouloir entrer dans le détail de son parcours de formation ou présenter toutes ses expériences professionnelles est une erreur. C’est d’abord une perte de temps, et ensuite, tout n’intéressera pas le recruteur. Il est donc primordial de faire une sélection des expériences les plus en phase avec le poste pour lequel vous candidatez. Mais également de parler de vos formations et expériences les plus significatives et les plus valorisantes.

2. Synthétisez votre propos

D’abord, apprenez à dérouler votre propos en commençant par le général pour arriver au plus spécifique. Montrez votre bonne compréhension du poste et soyez capable de résumer votre projet professionnel et d’expliquer vos choix. L’esprit de synthèse (ou d’analyse) est une qualité très recherchée par les employeurs : cette « soft skill » montre votre capacité à bien comprendre les enjeux et à résoudre les problèmes.

3. Respectez un ordre chronologique

Sélectionnez également de préférence les expériences les plus récentes, qui montreront à votre interlocuteur que vous pouvez être rapidement opérationnel et au fait des dernières tendances/technologies dans votre métier ou secteur. Ne vous attardez pas non plus trop longtemps de votre formation de base (Bac, Bac+2), ou les expériences professionnelles courtes ou peu significatives pour le poste convoité.

4. Illustrez vos expériences

N’hésitez pas à parler des cas concrets – tel ou tel projet – lors desquels vous avez pu mettre à profit vos qualités et vos compétences, ou en développer de nouvelles. Remettre les choses dans leur contexte est alors important : on ne travaille pas de la même manière dans une TPE de 10 personnes, une PME de 300 salariés ou un grand groupe de 3000 collaborateurs ! Ni lorsque l’on travaille avec des consommateurs (BtoC) ou des entreprises (BtoB)…

5. Valorisez l’auto-formation

L’auto-formation en dit long sur la personnalité d’un candidat. Avoir pris l’initiative de se former par soi-même, en ligne, via des Moocs payants ou gratuits une fois ou régulièrement, est une qualité très appréciée des recruteurs. Autonomie, curiosité, proactivité, capacité à se remettre en question… Cela en dit beaucoup sur vous. Valorisez-le en entretien, sans toutefois vous survendre : la modestie est aussi appréciée.

6. Evitez les écueils classiques

Dénigrer son ancien employeur, passer trop de temps sur une expérience très courte, se perdre dans les détails, faire le focus sur les contraintes ou aspects négatifs de ses anciennes expériences (charge de travail, horaires…), évoquer trop souvent ou trop longtemps sa vie personnelle dans ses détails, se trouver des excuses un peu légères (exemple : « j’ai été au chômage pendant x temps car je m’étais cassé la jambe au ski »)… Autant de déclarations qui peuvent donner une mauvaise image de vous et « fatiguer » votre futur employeur qui a aménagé un emploi du temps bien rempli pour vous recevoir.

8. Anticipez les questions

Si l’une de vos formations ou expériences s’est terminée plus tôt que prévu ou de manière inhabituelle, préparez-vous à l’expliquer. Echec, période de chômage, changement d’orientation, manque d’expériences satisfaisantes… il est important de tirer des enseignements de toute expérience quelle qu’elle soit, même mauvaise. Expliquez comment vous en êtes ressorti grandi(e) ou ce que cela vous a appris de positif sur votre parcours ou sur votre personnalité.

9. Apprenez à valoriser votre/vos formation(s)

Trop souvent, on oublie de valoriser sa/ses formation(s) au profit de son expérience. C’est une erreur. Même si vous ne devez pas vous y attardez trop longtemps, les savoirs théoriques acquis et comment vous les avez mis en pratique sont intéressants pour le recruteur. Votre niveau d’anglais notamment, qui vous aurait amené à effectuer un séjour ou un stage longue durée à l’étranger ; ce que vous avez appris en cours de finance, de management, de marketing, et comment vous l’avez mis en pratique lors de vos stages…

10. Comblez les « manques »

Manque de formation, manque d’expérience… D’autres candidats auront toujours plus d’atouts que vous. C’est pourquoi il faut profiter de l’entretien d’embauche pour tirer son épingle du jeu. Soyez rassurant sur votre envie d’apprendre, votre curiosité, votre sens de l’autonomie, votre capacité à apprendre rapidement, ou votre adaptabilité. A défaut de vos expériences, apprenez à valoriser vos compétences et surtout celles requises pour le poste proposé.

Dites-vous également qu’il n’y a pas que l’expérience de travail qui compte pour l’employeur. D’autres expériences ont une grande valeur et peuvent en dire long sur un candidat : les activités parascolaires culturelles et sportives, les jobs d’été, les passions, la personnalité, la maturité, le bénévolat…

11. Sachez expliquer les « trous » dans votre parcours

Avoir des trous dans son parcours arrive à tout le monde. Et personne ne vous le reprochera. Ce que peut vous reprocher votre futur employeur, en revanche, est de ne pas avoir une bonne explication à lui fournir. Ne vous arrêtez pas trop longtemps sur cette pause, qu’elle soit subie (burn-out, maladie, problème familial, licenciement…) ou choisie (année sabbatique, réorientation…). Prenez plutôt le temps de valoriser la formation ou l’expérience la plus significative de votre parcours ou celle qui vous a le plus marqué.

11. Un profil atypique ? Tirez-en profit !

Difficile de trouver le bon angle pour valoriser son parcours lorsqu’il apparaît un peu « décousu »… Pourtant, c’est tout à fait possible selon l’expert en la matière Alexandre Patchulski : il suffit de donner une grille de lecture de votre parcours au recruteur. Un profil atypique est tout à fait valorisable puisqu’il ne craint pas de prendre des risques et fait preuve d’une grande adaptabilité. En ce sens, vous devez trouver LA finalité à toutes vos formations et toutes vos expériences, le point commun qui deviendra le fil rouge de votre parcours : l’humain, la recherche, l’écriture, le service aux autres, la protection de l’environnement…

12. Gardez une attitude positive en toute circonstance !

Ne pas dénigrer ni ses choix ni ses expériences passées, ni ses anciens employeurs ou collègues… C’est la base ! Tourner également les critiques et les questions pièges à votre avantage, soit avec une dose d’humour (à manier avec précaution), soit en tirant avantage des échecs et en expliquant ce que cela vous a appris. Et quelque soit l’issue de l’entretien de recrutement, terminez toujours par le sourire et une attitude positive. Un mail de remerciement (remerciez votre interlocuteur de vous avoir reçu) peut également faire la différence. Cette dernière impression est très importante car un autre poste peut se libérer dans l’entreprise plus tard, et il pensera alors à vous !

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