Anaïs, Alternance chez Orange Cyberdefense 2

Cybersécurité : « des exemples à suivre pour les femmes »

Rencontre avec Anaïs, ingénieure chez Orange Cyberdefense

En 5e année d’études d’ingénieur, Anaïs a intégré une formation alternance au sein de Orange Cyberdefense à Cesson-Sévigné, près de Rennes. La filière a toujours été pour elle une filière d’avenir. Cette dernière peine pourtant à attirer les femmes. Orientation, qualités requises, stéréotypes, éducation… La jeune ingénieure, qui vient d’intégrer l’entreprise en CDI, nous donne son sentiment sur la place des femmes dans la cyber.

Titulaire d’un Bac Scientifique, Anaïs a suivi la classe préparatoire Maths Physique du Lycée Chateaubriand pendant 2 ans puis elle a intégré la spécialité d’ingénieur « Systèmes et Réseaux de communication (SRC) » de l’INSA de Rennes. Une fois diplômée, elle a rejoint la société AUSY puis a été embauchée au sein de la société Kerlink, où elle a passé 3 ans supplémentaires.

Anaïs, ingénieure chez Orange Cyberdefense ©DestinationRennes

Après 4 ans dans une PME, Anaïs a eu envie d’intégrer un plus grand groupe offrant des opportunités d’évolution. Pour compléter sa formation, elle a donc choisi d’intégrer un nouveau parcours proposé par Orange Campus Cybersécurité, offrant à des personnes titulaires d’un Master ou un diplôme d’ingénieur en informatique ou réseaux la possibilité de se spécialiser en cybersécurité. Le cursus comprend une année d’alternance, entre une formation en entreprise chez Orange Cyberdefense et des cours dispensés par le CNAM, à l’issue de laquelle est délivré un diplôme d’ingénieur avec la spécialité cybersécurité. Mission accomplie pour Anaïs, qui a aujourd’hui rejoint les équipes d’Orange Cyberdefense en CDI avec son diplôme en poche.

La cyber, une filière d’avenir

La sécurisation des données est un enjeu pour les particuliers comme les salariés et les entreprises. En s’orientant vers la cyber, Anaïs savait qu’elle allait pouvoir évoluer vers de nombreux domaines. « J’aimais l’électronique, l’informatique, les maths… Je ne me suis pas posée la question de la possibilité ou non de faire carrière dans la cyber. J’ai suivi mes envies, tout en étant consciente qu’il y avait peu de filles dans le domaine, mais cela ne m’a pas freiné. Je suis à l’aise dans les environnements masculins » explique la jeune femme. Ce qu’elle aime dans la cyber ? Le challenge ! « La menace n’a de cesse d’évoluer et il faut se tenir à jour en permanence. C’est très stimulant ! »

Les qualités requises pour travailler dans la cyber

Autonomie, capacité à la prise d’initiative, réactivité, adaptabilité… « Traiter des questions de sécurité implique de devoir prendre des décisions rapides selon la situation » précise Anaïs. Elle apprécie de travailler en équipe car en cyber, « difficile de voir tout ce qui se passe en même temps ». Avoir un bon relationnel est donc indispensable, une qualité également appréciée des clients avec qui les experts d’Orange Cyberdefense échangent au quotidien.

Sortir des stéréotypes : « je ne suis pas une geek »

Au sein de son équipe, on compte 3 femmes pour 12 hommes. Anaïs vit cette inégalité numérique très bien mais avoue avoir du mal à comprendre pourquoi les filles ne vont pas vers les métiers techniques. Même si comme tout le monde, elle en fait le triste constat. « Je ne peux pas croire que les femmes soient freinées par la surreprésentation des hommes. Les métiers du numérique ne sont ni physiques ni difficiles. Je pense surtout que les femmes manquent de confiance en leur potentiel. Et qu’il faut sortir des stéréotypes : je ne suis pas une geek et je ne passe pas tout mon temps libre sur ordinateur. Pourtant j’aime ce que je fais. »

En ce sens, l’éducation des filles un enjeu majeur. « Ma mère exerce un métier technique et je pense que cela m’a inspiré de manière implicite » concède-t-elle. « Cela est également une question de rencontres : en classe de terminale au lycée, une professeure de mathématiques incitait les filles à postuler aux classes préparatoires scientifiques. » Comme le dit la jeune ingénieure, au-delà de la confiance en soi, ce qu’il manque cruellement aux filles, ce sont finalement des exemples à suivre.

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L’égalité Hommes-Femmes au sein du Groupe Orange

Avec un taux de féminisation des effectifs chez Orange de 36%, le groupe démontre un engagement fort depuis de nombreuses années sur l’égalité femmes-hommes. Ce dernier est basé sur 4 piliers :

  • La représentation équilibrée des femmes et des hommes dans tous les métiers notamment techniques. De nombreuses actions sont menées pour la mixité dans les métiers plus techniques où les candidatures féminines sont plus rares, comme le programme Filles du Numérique créé en partenariat avec l’académie de Rennes ou les Journées sciences de l’ingénieure au féminin.
  • L’accès des femmes aux postes à responsabilité, à tous les niveaux de management.
  • L’équilibre vie pro / vie perso, qui concerne autant les hommes que les femmes, avec des actions en faveur de la parentalité ou du droit à la déconnexion.
  • L’égalité salariale entre les hommes et les femmes.
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