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L’éco-système cyber à Rennes : « un environnement favorable à l’innovation »

3 questions à Florent Skrabacz, DG de Shadline

Reconnue sur le secteur de la cyber-sécurité, la startup rennaise Shadline a développé une solution qui révolutionne le marché de la cyber-résilience. Explications.

Florent Skrabacz, Shadline

Florent Skrabacz, Shadline
Florent Skrabacz, Shadline

Cyber-sécurité, cyber-résilience… quelle est la différence ?

La cyber-sécurité consiste à réduire le risque d’intrusions, d’attaques par un certain nombre de mesures ; depuis sa création en 2016, Shadline propose à ses clients des produits qui protègent leurs données et leurs échanges. La cyber-résilience est la capacité d’une entreprise à fonctionner malgré une attaque et à récupérer de cette attaque. On sait qu’il est impossible de tout prévenir. La résilience permet de limiter les effets des attaques. Notre proposition est unique : rendre les données invisibles, totalement indépendantes du système d’information, pour empêcher leur exfiltration ou leur altération. Elle se décline en deux offres : l’une, peu coûteuse et rapidement opérationnelle, protège les données bureautique (stockage d’information, messagerie, transfert de fichiers…). L’autre, alimentée par le système d’information, sauvegarde automatiquement les données choisies et tient à jour un environnement de secours numérique. Ainsi, même en cas de crise cyber, il n’y a pas de black-out numérique complet : l’entreprise dispose d’un moyen de communication et d’échange à jour, les données essentielles à son fonctionnement sont utilisables de suite.

Shadline est présente pour la 3ème fois au Forum International de la Cybersécurité, à Lille. C’est un salon important pour vous ?

Oui, cette année plus particulièrement, toujours en lien avec le pavillon Bretagne / Pôle d’excellence cyber. Si Shadline est reconnue pour ses outils d’échange et de communication sécurisés, elle devient un acteur important du marché de la cyber-résilience. Le FIC nous permet de faire connaître nos nouvelles offres, commercialisées plus récemment. La communication et le marketing deviennent de plus en plus complexes ; on ne commercialise plus un produit en envoyant des mails aux entreprises, même si ce produit les intéresse fortement. Au FIC, nous rencontrons nos clients, actuels et futurs, mais aussi les partenaires conseils qui travaillent sur la résilience et cherchent des solutions. C’est toute l’importance des réseaux…

Pourquoi avoir choisi d’implanter Shadline à Rennes ?

Parce que l’éco-système cyber y est bénéfique. Il y a ici un vrai tissu entrepreneurial, très solidaire, des structures comme le Pôle d’excellence cyber, la cyber task force dont nous faisons partie depuis ses débuts, BDI, BCI, qui créent un environnement favorable à l’innovation. Des moments comme l’European Cyber Week qui se déroule à Rennes sont pour nous des rendez-vous importants, tout comme ceux auxquels l’éco-système breton s’associe (RSA aux USA, le FIC, Euronaval…). Le retour d’expérience nous a donné raison : nous gagnons en visibilité sur le marché, et nous avons pu recruter des collaborateurs de haut niveau jusqu’alors Parisiens, séduits par la qualité de vie rennaise. Nous nous rendons compte que notre identité bretonne nous rend plus visibles de nos clients étrangers. Plus crédibles aussi : sur le marché de la cyber-sécurité, si être une société française est un gage de sérieux et de savoir-faire, être une société bretonne est encore plus apprécié. C’est important pour nous, surtout en cette année charnière qui s’annonce : notre objectif est de consolider l’implantation de nos solutions en France, avant de mener à la fin de l’année nos premières expériences à l’international, en Europe d’abord, puis dans les contextes anglo-saxons.

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