Hellowork à Rennes

Jérôme Armbruster d’Hellowork, l’employeur amoureux de la Bretagne

Portrait du dirigeant d’Hellowork, leader français des sites de recherche d’emploi

Le dirigeant d’Hellowork, leader français des sites de recherche d’emploi, est venu à Rennes il y a près de 20 ans pour créer son entreprise.

Hellowork- Jerome Armbruster
Jerome Armbruster – Hellowork

« Un jour on a décidé de lancer une société avec un ami d’enfance et il était basé à Rennes ». C’est ainsi que Jérôme Armbruster décrit la naissance de RégionsJob – devenu Hellowork- dont il est aujourd’hui le PDG. Son ami d’enfance c’est Guillaume Semblat. Nous sommes alors au début de l’année 2000 et « internet est à ses tout début » en France, pour le dirigeant. Son associé vient du monde des sociétés de service en informatique où il doit recruter des ingénieurs. Sa seule solution ? Passer par le journal local. Il imagine alors une plateforme en ligne pour diffuser des offres d’emploi, un outil qui « arrivait alors à Paris » mais pas en province, et encore moins à Rennes.

Plus facile de fidéliser les salariés à Rennes

L’arrivée de Jérôme Armbuster dans la capitale bretonne se fait donc « par hasard ». S’il vient de Paris et a fait ses études d’ingénieur à Lille, il « connait un peu » Rennes et en a une « bonne image ». Ce fan de kit surf avoue s’y être « rapidement senti très bien ». Raison pour laquelle, 18 ans après, le siège est toujours en Ille-et-Vilaine car « la vie est plus agréable » avec « la mer à proximité » mais aussi « la capitale » grâce à la LGV. Des atouts qui rendent « beaucoup plus faciles qu’à Paris la fidélisation des salariés », les collaborateurs restant 5 à 6 ans chez Hellowork contre 2 à 3 ans en Ile de France. Jérôme Armbruster estime donc que « Rennes [l’a] bien adopté » et qu’il « lui a bien rendu cette fidélité ».

Le développement d’Hellowork est très rapide

Car depuis sa fondation, l’entreprise a bien grandit devenant l’un des leaders de son marché. Ce développement s’est effectué « à un rythme soutenu tout de suite » explique Jérôme Armbruster. Car quand les 2 compères, associés à Gwenaëlle Quenaon-Hervé, se rendent compte que « le système fonctionnait sur l’ouest », ils déploient l’équivalent « sur l’ensemble des régions françaises ». Pour ce faire ils ouvrent progressivement le capital de la société à plusieurs médias « le Monde, le Télégramme, le Nouvel Obs, le Parisien », sur lesquels Hellowork s’appuie pendant 10 ans. Les fondateurs ont alors « gardé une petite part de leur société » et donc du gâteau, mais ce dernier est « rapidement devenu énorme ». Ils ont depuis « repris leur liberté » en lien avec le groupe le Télégramme.

L’international, prochain objectif d’Hellowork

En 2010, la société est à un tournant. Son fondateur explique qu’elle a su évoluer devenant « de plus en plus techno » là où elle était tout d’abord « une entreprise quasiment de média ». Dans le même temps les équipes grandissent, la technique passant « de 15 à 100 ». Jérôme Armbruster prend alors la direction générale de la société, après les départs successifs des 2 autres fondateurs. Depuis août 2018, il est même Président de l’entreprise qui se nomme désormais Hellowork. Au delà des offres d’emploi, elle propose à présent une offre complète pour DRH qui doit lui permettre de passer à l’étape supérieure : « aller en Europe et à l’international ».

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