Vue aérienne Cap Mail - Rennes

Rennes et la Bretagne attirent les entreprises canadiennes

Pour les entreprises québécoises, Rennes dispose d’atouts considérables.

Le Québec est connu comme porte d’entrée en Amérique du Nord pour les francophones mais la Bretagne attire également comme « région de conquête » pour les entreprises québécoises.

Au-delà des relations historiques et culturelles que Rennes et la Bretagne entretiennent avec le Québec, ces dernières années ont vu les relations avec le Québec prendre un tournant économique permettant non seulement aux entreprises rennaises de se lancer sur le marché nord-américain mais à nos territoires d’attirer des entreprises en provenance du Québec. 

Lancer une filiale à Rennes, c’est avoir accès au marché français et au grand marché européen. La France, qui est déjà le 5e partenaire mondial du Canada dans le secteur des services et Rennes, pourrait bien tirer son épingle du jeu dans cette dynamique.

Les grands événements rennais comme la European Cyber Week dans le domaine de la cybersécurité ou la Digital Tech Conference dans le secteur du numérique sont d’ailleurs des occasions de rencontres avec les partenaires québécois.

Des secteurs d’excellence à Rennes et en Bretagne

Rennes dispose d’atouts considérables pour être un territoire de choix pour les entreprises québécoises et en premier lieu comme pôle d’excellence en cybersécurité, un secteur dont les besoins sont grandissants des deux côtés de l’Atlantique. De plus, le domaine du jeu vidéo est en croissance à Rennes et complémentaire avec l’écosystème de la ville de Québec et son créneau d’excellence Québec Epix. C’est aussi le cas de la santé et particulièrement de la santé connectée qui fait l’objet d’une coopération Rennes – Québec qui dure dans le temps.

Au-delà, la Bretagne est une région attractive pour son économie maritime ou encore la photonique et plus largement son dynamisme économique. Ainsi, en 2018, l’entreprise québécoise EXFO acquiert l’entreprise rennaise Astellia, chef de file de l’industrie de fibre optique et de surveillance de réseaux mobiles.  

Les entrepreneurs du Québec sont de plus en plus nombreux à envisager la Bretagne comme région où s’établir en France, Rennes étant un réservoir de talents de par l’aspect universitaire de la ville. L’importance de la diaspora bretonne partout au Québec facilite également ces projets de développement outre-Atlantique.

Les entreprises québécoises visent Rennes et la Bretagne

Savoir Faire Linux est un bel exemple de réussite québécoise à Rennes. L’entreprise créée il y a plus de 20 ans à Montréal est désormais une entreprise mature qui se démarque dans le secteur des technologies embarquées. En remportant un contrat en France, l’entreprise a choisi Rennes comme siège social en France. La filiale rennaise est créée en 2017 et compte désormais six employés sur place avec de nouvelles perspectives de croissance.

Cet objectif d’implantation en terres bretonnes est aussi dans les projets de plusieurs startups québécoises. C’est le cas de Cann Forecast qui a développé un outil prédictif de la qualité de l’eau connaissant un vrai succès au Québec et en Ontario. Actuellement en pleine prospection, l’outil est particulièrement adapté au littoral et aux canaux bretons.

© Savoir Faire Linux dans ses locaux de Montréal

K-Ops est la solution développée par la jeune entreprise Pharonyx fondée en 2016 consistant à accélérer la transformation numérique dans le secteur de la construction en facilitant le suivi des chantiers. Avec déjà plusieurs clients français, K-Ops entend répondre à ce besoin sur le marché rennais.

Enfin, Pitch on Air envisage aussi un tel développement avec son outil d’analyse de discours qui permet d’obtenir un retour sur ses discours et présentations orales. La startup créée en 2018 vise Rennes car c’est un pôle numérique de premier plan avec tout ce qui est nécessaire au bon déploiement de ses services.


Pour toute question ou projet en lien avec Québec : Simon Ferey – Chargé de développement de Rennes & Saint-Malo avec le Québec (sferey@quebecinternational.ca). Article rédigé par Simon Ferey.

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