AdipoPhyt à Rennes

Nouredine Farah se ressource à Rennes

Le dirigeant d'AdipoPhyt a délocalisé ses activités à Rennes en début d'année

Fondateur et président d’AdipoPhyt, Nouredine Farah a choisi Rennes pour y développer sa plateforme de séquençage microbiote. Ses équipes analysent l’état et la composition de la flore intestinale.

La société AdipoPhyt prend un nouveau virage et c’est en Bretagne que le dirigeant a décidé de le faire

Son installation rennaise date de quelques mois, et Nouredine Farah est heureux d’avoir sauté le pas : « c’est quand on a quitté la région parisienne qu’on se rend compte que la vie y est vraiment stressante, confie-t-il. Ici, je me ressource. Les gens sont calmes, ont le sourire. La mer est proche. J’en vient à me demander comment, pendant toutes ces années passées à Paris, j’ai réussi à me concentrer sur mon activité qui exige de la tranquillité… » Nouredine Farah est fondateur et président d’AdipoPhyt, créée en 2010, spécialisée dans la recherche de solutions pour la prévention et le traitement de l’obésité et des complications métaboliques associées. La société prend aujourd’hui un nouveau virage, et c’est en Bretagne que le dirigeant a décidé de le faire. « Nous travaillons sur l’analyse du  microbiote intestinal dont l’appauvrissement prédispose à certaines maladies, explique-t-il. Nous avons monté à Rennes une plate-forme de séquençage. « 

Pourquoi  Rennes ?

« Pour être au plus près des industriels agro-alimentaire, nombreux en Bretagne, qui veulent démontrer les bienfaits de leurs produits sur la flore intestinale. » C’est une des raisons. Mais il y en a d’autres : « la taille de la ville, la qualité de ses infrastructures, le TGV à 1h25 de Paris, qui a fait la différence entre Rennes et Bordeaux, lorsque nous cherchions à quitter la capitale. Et puis la présence d’un pôle universitaire important avec lequel nous allons pouvoir travailler -avec l’INRA par exemple- et qui  facilitera nos futurs recrutements : nous allons y trouver les ingénieurs de recherche, les post-doctorants et les bio-informaticiens dont nous avons besoin. Si nous ne les trouvons pas tous ici, je sais qu’il nous sera plus facile d’attirer à Rennes ces futurs collaborateurs : la vie y est moins cher, et la qualité de vie reconnue. »

Une synergie régionale

AdipoPhyt a intégré le Biopôle,  pépinière de Rennes Métropole qui héberge des entreprises dédiées aux biotechnologies. L’ambition de Nouredine Farah est « de créer une synergie en montant un cluster régional, avec des entreprises complémentaires. Il y a tout ce qu’il faut pour ça ici. » Il est également en train de convaincre ses salariés restés à Paris de venir le rejoindre à Rennes. « Je pense que ça va marcher, sourit-il. Je leur répète combien la vie est agréable ici. » Rennes s’est trouvé un nouvel ambassadeur !

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